dimanche 27 novembre 2022

Au supermarché

 

 

Au supermarché

Bien sûr, il aurait pu se rendre à l’ancien embarquadaire du lac.  Mais son cœur l’avait aidé se perdre à la place San Rocco. Place San Rocco… diable, voilà de nombreuses années qu’il ne s’était plus détendu sur cette placette.  Seules les «cinque cento » ou autres « piaggios » pouvaient encore trouver un pâle refuge à l’ombre. La petite fontaine abreuvait John de sa fraicheur tandis que l’église, quoiqu’étriquée, l’invitait encore à se glisser le long de ses murs frais. Pourtant, la nostalgie avait gagné une fois de plus et, comme si une rivalité existait encore, il avait refusé l’église et s’était tapi sous la pergola de la « latteria » :  il avait trop connu le col délicat du cappuccino que prodiguait la commerçante. Bien sûr, une jeune femme la remplaçait à présent. Mais pour une fois qu’il parvenait à savourer quelques instants de répits... Il se lancerait bien un peu plus tard à l’assaut de la « Coop », ou de « l’Esselunga » , un de ces gigantesques monstres qu’à la fois il détestait et affectionnait.

                                                           *

                                               *                     *

 

Midi. Les 12 coups sonnent, juste après que la sirène de l’usine voisine hurle sa fatigue. John avait fini par choisir  «l’Esselunga ». Par facilité ? Par habitude ? Parce que sa superficie permettait de se perdre ? Sincèrement, il n’en savait rien : il allait peut-être souvent faire ses courses dans ces grandes surfaces italiennes simplement parce qu’il y trouvait tout. Tout et, en principe, vite. Il espérait chaque fois enfin trouver ce qu’il cherchait brièvement. Cependant, il pestait chaque fois : si l’on trouvait tout, paradoxalement, il n’est pas certain que John gagnait réellement du temps : imaginez  par exemple qu’il ait besoin de tomates. Non, pas des tomates mais une boite de tomates concentrées. Alors, une allée complète, à droite comme à gauche, le noie dans mille incertitudes rouges vives. En imaginant qu’il s’ache vraiment ce qu’il cherche, ajoutez que ce soit en italien, pour corser le tout. Il pouvait bien papoter quelques mots en italien, mais de là à pouvoir expliquer à cette charmante mais malheureuse dame sa quête désespérée…Que ce soit l’abondance du produit ou, au contraire, sa rareté, il sortait trop souvent en bougonnant, se disant qu’on ne le reprendrait plus et qu’il irait, la prochaine fois, c’est certain, chez l’épicier du coin. Il ne manquait pas d’épiciers à Verbania. Et pourtant, presque chaque fois, il se retrouvait dans une grande  surface.  Dans cette variété, dans cette abondance, il y quelque chose d’unique, d’étonnant, d’attirant : on peut y redécouvre ces poissons inconnus, ces calamars préparés de mille façons sur les étales, ces fromages si nombreux qu’un français y perdrait son latin, sans compter des cochonnailles aux saveurs inédites, juste à côté de miches de ces pains alléchants et parfumés. Et puis, devant, derrière, à gauche, à droite, du vin, des vins, des rosés, des rouges, des « frisantés » dans lesquels on croit se noyer. Oui, c’est ça : il y avait quelque chose de pétillant, d’enivrant, en plus de ces couleurs tapageuses presque trop vives que pour être vivantes. Quelque chose d’unique, d’étonnant, de singulier ; peut-être quelque chose d’italien. Quelque chose dont il se souvient. Souvent. Trop souvent.

 Première publication: image, fiche et prologue

         Qui est John?

nom                Welbeek

prénom          John

adresse           A proximité de Saint-Hubert. Saint-Hubert, c’est surtout un trou perdu dans lequel il se perd, avec plaisir. Ville ? Alors, sans grand dynamisme.

âge                  49 ans. Pas encore 50 ans. De toute façon, 50 ans ce ne sera qu’un de plus.

métier/activité :        

Ø  garde-forestier : ce n’est pas la chasse qui l’intéresse, que du contraire, ce sont les animaux et, surtout, la nature en général. Il est persuadé que les hommes et les femmes s’inscrivent dans une unité globale dans laquelle les animaux, les plantes…

Ø  Et dieu là-dedans ? : ce n’est qu’une foutaise, une de plus. C’est pour cela qu’il est garde-forestier. Par dépit ? Pas vraiment… Mais c’est aussi un métier dur ; pourtant,  il ne regrette rien.

situation familiale :   

Ø  En couple, non marié. Sans enfant , il ne sait pas pourquoi ou ne veut pas le savoir.

Ø  A quoi bon se marier ? Pourtant, sa compagne est importante pour lui. Et en même temps, il a découvert un certain nombre de femmes, et l’on beaucoup enrichi. Il les a rencontrées au travers de ses voyages : Italie, Grèce, Asie, Chili, Cuba, Espagne, Afrique…Belgique.

Ø  Sa compagne, 32 ans ,  anthropologue ; « jeune » càd  ouverte au monde ;  kipper,  la mer l’appelle régulièrement ; elle y répond souvent. Elle se moque des convenances ; d’ailleurs lui aussi.

 personnes de l’entourage    

Ø  un ami, plus vieux (70 ans), devenu artiste peintre et sculpteur. (La réussite pointe son nez. Et pourtant…)

Ø  une amie de longue date ; simplement une amie, mais une vraie. Est-ce possible, entre un homme et une femme ?( la souffrance ne risque-elle pas d’être le vraie moteur de cette relation ? Elle a 39 ans, et vit seule. Elle parle 7 langues, comme Cléopatre. Pourtant  en plein désarroi. Avec tendance hystérique).

                                               - ??????

2 activités de loisir    

Ø  écouter la musique : elle lui fait vibrer, sentir. Comprendre.  Comprendre ce qu’il vit. Là, maintenant.

Ø  Voyager : pour lui, c’est rencontrer, partager, avoir peur ; découvrir des gens , des cultures, des animaux

Ø  Il a a besoin de marcher, écouter la nature, essayer de la comprendre

3 traits de caractère               -   

Ø  il a la capacité d’écouter l’autre, d’être en empathique

Ø  il aime aussi être seul, il sait être heureux d’être seul,

Ø  John se pose en tant que revendicateur, révolté, veut du changement ; et paradoxalement, totalement l’inverse :  ne supporte pas l’homosexualité etc. par exemple ; pourtant assez libre en général ; donc, ambigü sur certains points

Ø  a peu de patience, il est pressé. Pressé de vivre…

Ø  aime se détende, mais c’est pas facile ; il aime un peu tout, en fait

Ø  il aime l’eau, les femmes (pas pour le sexe, mais parce qu’elles le fascinent), cherche les solutions, aime les problèmes et est souvent gâté en la matière (à souvent eu des problèmes)

Un malaise physique récurrent : sans prévenir, sans qu’i puisse comprendre pourquoi, à certains moments, une partie de son corps se bloque ; parfois, il tombe, il s’évanoui

 Sa pire crainte :  devenir aveugle, ne plus « voir », comprendre

Un objet fétiche : son bâton de marche (il lui raconte tout ; d’ailleurs, comme pour le  prouver, il l’accompagne partout où il va)A.

 

 

Un rêve d’enfant :

 il fait noir, il est dans la forêt et ses parents l’on abandonné dans la forêt. Il ne voit rien, ou pas grand-chose ; les sapins se balancent sous l’effet des vents ; il a peur et pourtant c’est magnifique : une voix se fait entendre. Est-ce une biche ? la voix est féminine…ou une sorcière ? Elle lui conseille de se nourrir ce qu’il trouve pour tenir le coup. Myrtilles, champignons…or il ne voit rien. Elle dit qu’elle l’aime beaucoup, énormément. Il la craint, et inversement, la croit. D’ailleurs, a-t-il le choix ? Elle le conduit, il arrive à une cabane où, dit-elle, il trouvera de la lumière. Au loin , il voit effectivement une cabane et une petite lumière. Il y devine un feu, chaleureux. Plus il avance, plus la lumière s’intensifie. Il entend une musique, lancinante. Il se sent en confiance Pourtant, la lumière devient forte, presque aveuglante. Les musiques se modifient , presque assourdissantes. La lumière change de couleur. Enfin, il arrive à la porte. Verte. Il la touche. Il sait qu’une femme l’attend, derrière la porte. Elle peut le sauver. Il la devine. Il la touche presque. Il frappe. Et il frappe encore et encore. Et la porte ne s’ouvre pas. Elle ne s’ouvre pas.

 

Première publication: image, fiche et prologue

Compléter cette fiche.

nom                Welbeek

prénom          John

adresse           A proximité de Saint-Hubert. Saint-Hubert, c’est surtout un trou perdu Dans lequel il se perd, avec plaisir. Ville ? Alors, sans grand dynamisme.

âge                  49 ans. Pas encore 50 ans. De toute façon, 50 ans ce ne sera qu’un de plus.

métier/activité :        

Ø  garde-forestier : ce n’est pas la chasse qui l’intéresse, que du contraire, ce sont les animaux et, surtout, la nature en général. Il est persuadé que les hommes et les femmes s’inscrivent dans une unité globale dans laquelle les animaux, les plantes…

Ø  Et dieu là-dedans ? : ce n’est qu’une foutaise, une de plus. C’est pour cela qu’il est garde-forestier. Par dépit ? Pas vraiment… Mais c’est aussi un métier dur ; pourtant,  il ne regrette rien.

situation familiale :   

Ø  En couple, non marié. Sans enfant ; il ne sait pas pourquoi ; ou ne veut pas le savoir

Ø  A quoi bon se marier ? Pourtant, sa compagne est importante pour lui. Et en même temps, il a découvert un certain nombre de femmes, et l’on beaucoup enrichi. Il les a rencontrées au travers de ses voyages : Italie, Grèce, Asie, Chili, Cuba, Espagne, Afrique…Belgique.

Ø  Sa compagne, 32 ans ,  anthropologue ; « jeune » càd  ouverte au monde ;  kipper,  la mer l’appelle régulièrement ; elle y répond souvent. Elle se moque des convenances ; d’ailleurs lui aussi.

 personnes de l’entourage    

Ø  un ami, plus vieux (70 ans), devenu artiste peintre et sculpteur. (La réussite pointe son nez. Et pourtant…)

Ø  une amie de longue date ; simplement une amie, mais une vraie. Est-ce possible, entre un homme et une femme ?( la souffrance ne risque-elle pas d’être le vraie moteur de cette relation ? Elle a 39 ans, et vit seule. Elle parle 7 langues, comme Cléopatre. Pourtant  en plein désarroi. Avec tendance hystérique).

                                               - ??????

2 activités de loisir    

Ø  écouter la musique : elle lui fait vibrer, sentir. Comprendre.  Comprendre ce qu’il vit. Là, maintenant.

Ø  Voyager : pour lui, c’est rencontrer, partager, avoir peur ; découvrir des gens , des cultures, des animaux

Ø  Il a a besoin de marcher, écouter la nature, essayer de la comprendre

3 traits de caractère               -   

Ø  il a la capacité d’écouter l’autre, d’être en empathique

Ø  il aime aussi être seul, il sait être heureux d’être seul,

Ø  John se pose en tant que revendicateur, révolté, veut du changement ; et paradoxalement, totalement l’inverse :  ne supporte pas l’homosexualité etc. par exemple ; pourtant assez libre en général ; donc, ambigü sur certains points

Ø  a peu de patience, il est pressé. Pressé de vivre…

Ø  aime se détende, mais c’est pas facile ; il aime un peu tout, en fait

Ø  il aime l’eau, les femmes (pas pour le sexe, mais parce qu’elles le fascinent), cherche les solutions, aime les problèmes et est souvent gâté en la matière (à souvent eu des problèmes)

Un malaise physique récurrent : sans prévenir, sans qu’i puisse comprendre pourquoi, à certains moments, une partie de son corps se bloque ; parfois, il tombe, il s’évanoui

 Sa pire crainte :  devenir aveugle, ne plus « voir », comprendre

Un objet fétiche : son bâton de marche (il lui raconte tout ; d’ailleurs, comme pour le  prouver, il l’accompagne partout où il va)A.

 

 

Un rêve d’enfant :

 il fait noir, il est dans la forêt et ses parents l’on abandonné dans la forêt. Il ne voit rien, ou pas grand-chose ; les sapins se balancent sous l’effet des vents ; il a peur et pourtant c’est magnifique : une voix se fait entendre. Est-ce une biche ? la voix est féminine…ou une sorcière ? Elle lui conseille de se nourrir ce qu’il trouve pour tenir le coup. Myrtilles, champignons…or il ne voit rien. Elle dit qu’elle l’aime beaucoup, énormément. Il la craint, et inversement, la croit. D’ailleurs, a-t-il le choix ? Elle le conduit, il arrive à une cabane où, dit-elle, il trouvera de la lumière. Au loin , il voit effectivement une cabane et une petite lumière. Il y devine un feu, chaleureux. Plus il avance, plus la lumière s’intensifie. Il entend une musique, lancinante. Il se sent en confiance Pourtant, la lumière devient forte, presque aveuglante. Les musiques se modifient , presque assourdissantes. La lumière change de couleur. Enfin, il arrive à la porte. Verte. Il la touche. Il sait qu’une femme l’attend, derrière la porte. Elle peut le sauver. Il la devine. Il la touche presque. Il frappe. Et il frappe encore et encore. Et la porte ne s’ouvre pas. Elle ne s’ouvre pas.

 

9 commentaires:

christian Vanderstraeten a dit…

Hello,

Ah oui, l'italie et ses saveurs. On ne peut pas ne pas aimer.

Rien de particulier à siganler sinon qu'il n'est peut-être pas nécessaire de préciser que " esselunga " et itlien.

Cordialment, Xian Vé

Nadera C. a dit…

Bonjour Patrick,
Ah, le soleil qui nous manque cruellement !
Qui ne s'est perdu dans un choix difficile à faire vu l'abondance de biens ?
On ne sait rien encore de John, que va-t-il nous réserver comme surprise?
Une rencontre inattendue, un accident cardiaque, la découverte d'une oeuvre d'art dont il va tomber amoureux ?
J'ai hâte de lire la suite.
Bien à toi,
Michel.

Gisèle H. a dit…

Bonjour Patrick,
Bienvenue sur ce blog, je suis ravi de faire la connaissance avec ton écriture.
John est un personnage très bien décrit, sensible et un tantinet râleur !
Il est très vrai et le décor plein de couleurs et d'odeurs, on s'y croirait !
Pour ma part, je trouve qu'il ne faut pas trop abuser des mots italiens, on s'y perd plutôt que d'en goûter le charme.
Ce qui manque à ton personnage : un brin de folie ou une passion obsédante : la collection d'étiquettes de vins italiens...
Bien à toi,
Jan.

Andrée D. a dit…

Bonsoir Patrick,

Bienvenu dans le blog, heureuse de rencontrer une autre écriture. Un amoureux de l'Italie ? Moi aussi.
Quel lac ? Il y en a tellement ! Piazza San ROCCO, en Vénétie ? en Toscane ? En Sicile ? En lisant, les pensées râlantes de ton personnage, JOHN (américain ?) je me rappelle mes vacances, quand je fais les courses, ça ressemble à nos Delhaize ou Carrefour mais avec des parfums de boulangeries, de pizza, etc...
que manque-t-il à John ? Qu'il trouve enfin la tomate en conserve qu'il cherche ? ;o). Un ami avec qui parler ? Un italien ou une italienne qui lui ferait visiter autrement le pays ?
Tout au début de son aventure, tu nous dévoiles peu sur sa vie, "voilà de nombreuses années qu’il ne s’était plus détendu" pensionné ou travaille-t-il encore ? Son métier ? Sa situation familiale ou amoureuse ? Réside t'il en ITALIE ou y est'il pour affaire ou une raison familiale ? Apparemment, il pense souvent à l'ITALIE avec nostalgie.

Au plaisir de lire bientôt, la suite des aventures de John, en Italie ou ailleurs.

Amicalement,
Marie A

internetfiction2 a dit…

Bonjour Patrick et bienvenue au sein des groupes d’écriture. J’ai arpenté avec bonheur les ruelles étroites menant vers la place San Rocco. Eblouie par la luminosité, écrasée par la chaleur, j’étais aux côtés de John. Quelques lignes et toute l’Italie vibrait en moi !
Qui est ce John ? Je suis assez frustrée de ne pas en savoir plus, mais je sais bien que le personnage se dévoilera au fil des textes ! Tu attises donc ma curiosité et mon impatience.
A bientôt pour en savoir un peu plus sur ton personnage et son histoire.
Françoise

Jan M. a dit…

Bonjour Patrick !
J'ai tant agréablement "super-marché"et déambulé à travers tes allées généreuses, savoureuses, abondantes et colorées de Verbania qu'il m'est venu l'envie d'y aller ! en fait, ta mise en situation est une invitation irrésistible à y faire du tourisme.
On respire l'Italie à plein poumons et pour John, qui par son nom ne semble pas italien (à moins que ?) s'agit-il d'une époque nostalgique au cours de laquelle des événements particuliers se sont déroulés à cet endroit ? Certes, ton récit titille les sens mais persiste une curiosité et envie de découvrir quelle intrigue se cache derrière ce décor italianisé ?
Bien amicalement
Christiane

Marie-Claire G. a dit…

Bonjour Patrick. Je te souhaite beaucoup de plaisir à écrire dans cet atelier.

Ton prologue nous plonge dans une Italie de placettes charmantes, de convivialité, d'odeurs qui mettent l'eau à la bouche. John (un prénom de touriste venu de ?) s'y promène avec un bonheur pétri de nostalgie. Pourquoi ? Nous en savons peu sur lui, sinon qu'il n'est plus tout jeune et qu'il y est déjà venu souvent, sans pour autant en maîtriser la langue. (A ce propos, moi non plus je ne la maîtrise pas et j'ai eu un peu de mal à visualiser d'emblée les Coop et Essalunga.)

Que fait donc John en Italie ? Est-il revenu voir des personnes avec lesquelles il a travaillé (mais quelle était sa profession ?), des amis, une ancienne compagne, des enfants, une expo ? Il y a laissé des souvenirs heureux, ne craignait-il pas de souffrir alors que les choses ont changé ? Son manque est là : comment retrouver le bonheur de cette époque révolue ?

Il est bon de créer un peu de mystère, tu y es arrivé et voilà pourquoi ton personnage m'interpelle. Nous en apprendrons bientôt davantage sur lui, pour mieux cerner son manque et imaginer comment il pourrait essayer de le combler. Bonne continuation !

Marie-Claire

Michel M. a dit…

Bonjour Patrik,

Un voyage à la superette on y trouve tout et rapidement même un stand de jeux de hasard.
Il se trouve ton personnage est chanceux et ...
John a besoin de repos et rêve d'un voyage pas comme les autres au coeur de la nature, il cherche des contacts il espère en trouver à la superette.
Merci pour ce moment à la superette, moi je vais aller faire mes courses maintenant.
Bienvenu dans le groupe Patrik.

Liliane a dit…

Bonjour Patrick,
Ton prologue nous apprend que ton personnage, dont on ignore tout, est en Italie. Tu ne nous a malheureusement pas envoyé sa fiche. Tu peux évidemment faire le choix de laisser planer le mystère mais Il est indispensable pour toi, en tant qu’auteur, que tu connaisses ton personnage pour assurer la cohérence de ton texte et, dans un travail d’atelier, c’est utile à tes lecteurs. Tu peux constater que les questions sont nombreuses.
Le texte en deux parties est agréablement descriptif : une bouffée de soleil italien bien plaisante, même si, comme Marie-Claire et Jan, je suis un peu submergée de termes italiens, mais c’est un détail. Peut-être aurais-tu pu nous montrer le personnage en train de faire ses achats, perdu dans l’abondance des articles. L’important dans un texte de fiction est de montrer les caractères et les circonstances au travers des actions et des comportements, pas de les expliquer.
Par ailleurs, j’ai constaté que dans tes commentaires, tu attaches beaucoup d’importance à la description du contexte dans lequel se déroulent les actions. C’est un point de vue d’écriture intéressant, mais qui convient mieux au roman qu’à la nouvelle laquelle se doit d’être courte et de raconter une histoire axée davantage sur un personnage que sur un milieu ou une époque. Bien entendu, tu restes libre de faire un autre choix.
On comprend que ton personnage a la nostalgie de l’Italie. Peut-être sera-ce le fil conducteur de ton travail, une quête de moments lointains et heureux, une volonté de recréer un passé agréable. Ce n’est qu’une suggestion.
Le thème de ton premier chapitre sera la colère. La couleur dominante du texte le jaune et l’élément-surprise une bague dont tu trouveras l’image au bas de ton texte annoté.
Bon travail.